Hainaut

Il y a 94 ans, Charles Nungesser disparaissait avec son avion, l’Oiseau Blanc

Il y a exactement 94 ans, Charles Nungesser disparaissait avec François Coli, lors d’une tentative de traversée Paris-New York sans escale à bord de son avion “L’Oiseau blanc“.

Aujourd’hui bien connu dans le Hainaut, Charles Nungesser est né le 15 mars 1892, dans la région parisienne. Sa mère étant valenciennoise, il passe une partie de son enfance à Valenciennes. Il part à l’âge de quinze ans pour l’Amérique du Sud, chez un oncle qu’il recherche longuement, au Brésil, puis en Argentine où il exerce différents métiers :  gaucho, boxeur, acteur, pilote de course automobile.

Rentré en France en mai 1914, pour y effectuer son service militaire au 2e régiment de hussards, Charles Nungesser s’y trouve toujours quand éclate la première guerre mondiale. Il y obtient la médaille militaire après un mois de combat. Après avoir passé les lignes ennemies, il parvient à capturer une automobile Mors et à en tuer ses quatre occupants, des officiers prussiens, puis à la ramener au quartier-général de sa division avec des plans trouvés sur les officiers tués. Son général, probablement Fernand de Langle de Cary, le surnomme « le hussard de la Mors » en référence à cet exploit et aux Hussards de la Mort, le promeut brigadier et l’autorise à passer dans l’aviation.

La traversée de l’Atlantique, le 8 mai 1927

Le duo Nungesser-Coli décolle de l’aéroport du Bourget le 8 mai 1927 à 5 h 18 à bord de L’Oiseau blanc, un biplan Levasseur à moteur Lorraine de 450 cv frappé de l’insigne de guerre de Nungesser, à destination de New York où il prévoit d’amerrir devant la statue de la Liberté.

Le 9 mai, des dizaines de milliers de personnes se pressent à Battery Park pour voir L’Oiseau blanc amerrir, mais l’avion, qui est aperçu pour la dernière fois au large des côtes irlandaises à 11 h, n’atteint jamais New York.

Le 9 mai, des dizaines de milliers de personnes se pressent à Battery Park pour voir L’Oiseau blanc amerrir, mais l’avion, qui est aperçu pour la dernière fois au large des côtes irlandaises à 11 h, n’arrivera jamais à New York. Ironie de l’histoire, l’avion est signalé à tord aux abords de Terre-Neuve. Se basant sur la foi d’une fausse dépêche, un journal parisien, La Presse, anticipe et publie un article sur leur arrivée à New York. Mais c’est en vain que l’on guette les deux aviateurs. À Paris, des riverains scandalisés, saccagent les locaux de La Presse. Deux semaines après la disparition de L’Oiseau blanc, l’aviateur Charles Lindbergh réussit la première traversée transatlantique de New York à Paris. 
L’appareil de Nungesser n’a jamais été retrouvé.

Le décollage de l’Oiseau Blanc

L’ancien stade du VAFC, construit en 1929 et détruit en 2012, a été érigé en mémoire de Charles Nungesser. Le nouveau centre aquatique de la ville de Valenciennes est bordée des rues François Coli, et la rue de l’Oiseau Blanc en hommage aux disparus. L’aérogare de Valenciennes-Denain à Prouvy, porte le nom de Nungesser également.

Si vous êtes intéressés par cette histoire, un reportage vidéo est disponible sur YouTube :

https://www.youtube.com/watch?v=-0_L9IG8LIU

Source
Wikipedia

Florian Bigotte

Responsable de Scaldis.fr

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