Hainaut

Trith-Saint-Léger – L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) dépêché à LME, suite à un incident survenu vendredi matin

Le 23 octobre 2021, à la suite d’un incident survenu le 22 octobre 2021 matin dans l’aciérie de la société LME de Trith-Saint-Léger et mettant en cause une source radioactive, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a dépêché ses moyens mobiles de mesure sur place. Les premières mesures réalisées le 23 octobre 2021 vers 19h autour du site n’ont pas révélé d’augmentation du débit de dose ambiant par rapport au niveau habituel.

Les contrôles effectués le 24 octobre 2021 sur le personnel de l’usine présent au moment de l’incident confirment l’absence de contamination. A ce stade, les mesures dans l’environnement ne mettent pas en évidence de marquage radiologique.

Vendredi 22 octobre 2021 à 5h20 du matin, une valeur inhabituelle de radioactivité a été détectée dans le système de traitement des poussières de l’aciérie de la société LME située à Trith-Saint-Léger. Lors de l’évacuation des poussières vers la société Recytech, le portique de détection du site de LME puis le portique à l’entrée du site de Recytech ont mesuré une activité inhabituelle. En accord avec la préfecture du Nord, l’IRSN a dépêché des experts et des véhicules spécialisés pour effectuer des contrôles de contamination des travailleurs et des mesures de radioactivité sur le site de l’usine et dans son environnement. Les premières mesures réalisées à leur arrivée, le 23 octobre 2021 vers 19h, n’ont pas révélé d’augmentation du débit de dose autour du site par rapport au niveau habituel (de l’ordre de 60 à 80 nSv/h).

Le 24 octobre 2021, en accord avec le directeur de l’usine, le personnel de LME a été invité à venir faire une mesure de contamination interne par anthroporadiométrie. Une cinquantaine de personnes présentes sur le site au moment de l’incident, dont celles susceptibles d’avoir été le plus exposées, ont été contrôlées, ainsi que le chauffeur de la benne utilisée pour l’évacuation des poussières. Les contrôles confirment l’absence de contamination interne. Une vingtaine de personnes supplémentaires seront contrôlées demain dans la matinée. Avec le service d’incendie et de secours du département du Nord, l’IRSN a procédé à des mesures dans l’environnement du site.

A ce stade, aucun marquage au sol n’a été observé : il n’y a pas de différence entre les résultats de mesures obtenus dans la zone sous le vent au moment de l’incident et dans les autres zones. Les échantillons prélevés font l’objet de comptages qui seront poursuivis au cours de la nuit pour obtenir des résultats plus précis.

Enfin, des mesures de débit de dose et de contamination ont été réalisées dans l’usine. Elles ne montrent pas de résultats significativement plus élevés que le niveau habituel. La mesure de contamination en haut de la cheminée est inférieure à la limite de détection. La plus forte valeur relevée sur le site, de l’ordre de 2 à 3 fois le bruit de fond, a été mesurée au niveau du silo de récupération des poussières.

Il existe néanmoins une contamination avérée de l’installation au césium 137 qui nécessite une caractérisation complète par l’industriel.

Source
Communiqué Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire

Florian Bigotte

Responsable de Scaldis.fr

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